Australie, Western Australia

On se fend la poire !

8 janvier 2016

Ca y’est, le thinning de pommes c’est fini pour nous ! Après avoir éclairci les Pink Lady et Sundowner quelques jours, une équipe, semblable à celle du picking d’abricots, a été constituée pour le picking de poires. Ils avaient prévu de ne prendre que des hommes et au final il y a 2 filles : les poires sont encore plus lourdes que les abricots et la température ne fait que grimper.
Les Silvana arrivent tout doucement à maturité.

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Prêtes pour la cueillette

Pour les cueillir, il faut seulement se préoccuper de la taille. Pour nous aider, ils nous ont donné à chacun une boucle en métal, qui nous sert de patron. Quand nous avons vraiment un gros doute, nous pouvons essayer de passer la poire dans la boucle. Bien sûr, il vaut mieux qu’elle ne traverse pas sinon elle est trop petite ! Beaucoup sont énormes, comme les abricots : elles font le double voire le triple des poires de chez nous.
Une fois le sac plein, nous le vidons dans les mêmes caisses que précédemment.

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Une caisse contient 500 kg de poires et nous les faisons par 3, soit 1,5 tonne en 1h30 avec 5 personnes. Par curiosité, nous avons demandé le poids des seaux pleins. On nous a répondu que ce sont les petits modèles, donc ils pèsent seulement entre 17 et 20kg… Les grands modèles pèsent 25kg… Autant dire que quasiment personne dans l’équipe ne serait capable de les porter ! La démarche avec notre sac est semblable à celle des cow-boys : bras ballants, jambes fléchies et écartées, torse penché en arrière… Buffalo Bill n’a qu’à bien se tenir !

Full bag !

Full bag !

Nous n’avons fait que 5 jours et notre corps est épuisé ! Les trapèzes sont hyper douloureux et le dos ne s’en porte pas mieux ! Mais nous avons une bonne équipe et le travail dans la bonne humeur est primordial ! Et surtout, c’est déjà fini ! Nous commencerons une nouvelle activité dès lundi…

C'est looonnng

C’est looonnng

Autre point : les abeilles.
Notre superviseur nous a mis une grosse pression la veille de débuter, en nous disant qu’il fallait prendre des anti-histaminiques et tout autre médicaments pouvant atténuer une piqûre d’abeille car il y en avait de partout et qu’à peine arrivés, nous pouvions entendre un nuage de bourdonnement… Pour ceux qui connaissent Marilyne, vous savez que c’est SA phobie. Du coup, équipement de cosmonaute pour elle : casquette et filet anti-bêbêtes indispensable, t-shirt rentré dans le pantalon et chemise à manches longues par-dessus, gants et chaussettes coupées au bout enfilées par la main pour être sûre qu’il n’y ai pas de peau entre les gants et la chemise, jean, chaussettes hautes ET des sortes de guêtres pour relier les chaussures au jean (même bazard que les mains) + beaucoup de self-control et tout se passe bien ! Rappelons juste qu’il fait 38°C… Le mental les gars, le mental !
Enfin tout ça pour qu’au final on nous dise que d’habitude la récolte se fait plus tard et les abeilles sont omniprésentes. Là, nous en croisons peu, mais c’est toujours trop… pour Marilyne.

 

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