Lundi midi donc, nous nous inscrivons à une agence d’intérim qui gère beaucoup de petits boulots de ferme ici, donc indispensable d’y adhérer en tant que backpackers. L’après-midi, nous cherchons sur internet les vergers et autres du coin, avec la ferme intention d’aller voir tout ce petit monde le lendemain.
Mardi, 7h30, nous attaquons notre recherche comme nous l’avions fait à Kirup, c’est-à-dire en démarchage direct. Ils nous disent tous de nous inscrire à Job Shop. C’est un peu embêtant d’entendre toujours la même chose mais nous persévérons… Nous terminons par le département de l’agriculture, là où nos amis travaillent. Nous tombons sur un gars très cool qui nous demande notre expérience en ferme et nous dit que ça peut l’intéresser. Il nous laisse poireauter 15 minutes et reviens nous dire qu’il est ok pour 2 jours. Finalement, à 9h30, nous sommes dans un champ et commençons notre journée. C’est parfait, que demander de plus ? !
Le travail est du weeding : du désherbage. Ca envoie du lourd de dire que nous travaillons pour une branche du gouvernement, mais au final c’est un bon taf de larbin !
Nous désherbons à la main des champs de chia et de quinoa. Les 33° ne nous donnent pas plus de mal que ça, c’est surtout les positions qui sont terribles : les jambes mais surtout le dos ramassent bien ! C’est physique, beaucoup plus que le thinning ou pruning que nous avions déjà fait. C’est un peu une douleur de vendanges !
Nous sommes tous les 2 et vraiment seuls au monde. Si le superviseur est venu 2 fois dans la journée c’est le maximum et ce n’était pas pour vérifier mais pour savoir si tout allait bien…
Au final, ils nous garderont 3 jours. Nos horaires sont 6h-16h avec 30 minutes pour manger : pas le temps de s’ennuyer ! Le dernier jour, nous sommes 4 la matinée et 7 l’après-midi, tous Français. Notre mission : picking de courgettes !
Haaaa un peu de picking ! Oui, sauf que là, nous pickons pour… jeter ! Ce sont des petites plantations bio que les scientifiques étudient. Ils cherchent entre autres les chenilles. Du coup, le ramassage se fait vite car pas besoin de prendre soin des légumes, il suffit de laisser sur le plan les courgettes avec une fleur au bout. Ca fait mal au coeur de jeter tout ça.
A la fin, nous avons le droit d’embarquer autant de “zucchinis” que nous voulons. La veille, on nous en avait déjà donné, avec une pastèque ! C’est cool, ne crachons pas sur du bio gratuit !
Australie
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